L'A13 est fermée depuis le 19 avril dans les deux sens suite à l'apparition de fissures sur la chaussée.Sa réouverture sera possible à partir du 11 mai, annonce la préfecture des Hauts-de-Seine ce lundi.En revanche seuls les véhicules légers pourront l'emprunter.
Les embouteillages liés à l'A13 devraient – un peu – s'atténuer à partir du 11 mai. À cette date, seuls les véhicules légers, "sous réserve que toutes les conditions de sécurité soient réunies" pourront emprunter ce tronçon dans le sens Province-Paris, prévient la préfecture des Hauts-de-Seine dans un communiqué ce lundi. Cet axe très prisé des automobilistes est fermé depuis le 19 avril après la détection de fissures sur la chaussée.
Un chantier à l'origine des mouvements
De nombreuses analyses ont été effectuées sur l'ouvrage, et montrent "aujourd’hui que les travaux réalisés (...) sur un chantier de travaux à proximité sont, selon l’hypothèse la plus probable, les faits générateurs de ce mouvement de terrain", continue la préfecture dans un communiqué, ce lundi. Des travaux de remblaiement complémentaires doivent être réalisés dans les prochains jours pour conforter la stabilité du mur de soutènement afin de permettre cette réouverture progressive.
Et dans le sens Paris-Province ?
Dans le sens Paris-Province, "des travaux plus lourds de réparation sont en revanche nécessaires. Les solutions d’étude sont en cours d’étude et le calendrier de réouverture sera précisé ultérieurement", conclut la préfecture.
Une fissure transversale de l'A13 sur le secteur de Saint-Cloud avait été observée à l'occasion d'une fermeture programmée de l'autoroute pour travaux. Elle "longe la fin de la bretelle d'insertion et traverse l'A13 en direction du parc de Saint-Cloud, avec une profondeur de 50 à 80 cm selon les endroits", avait détaillé préfecture.
Face au risque de saturation des itinéraires bis, la présidente du Conseil régional d'Île-de-France, Valérie Pécresse, a plaidé pour "la gratuité de l'A14" afin de "garantir l'accès à Paris pour tous durant les travaux", décriant "la galère effroyable pour les Franciliens et les Normands".